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PrÉSentation

  • : classe de saxophones de Brest
  • : la vie, l'actualité, les humeurs de la classe de saxophones de Brest au sein de l'ENM et de la vie musicale Brestoise.
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10 Octobre 2007, 19h00 - salle 15 - Comme vous l'entendez (Gaëtan et Arthur)
21 Octobre 2007, journée - Auditorium : Concours G.Robin
26 Novembre 2007, 20h30 -Auditorium : Audition classe de sax
27 Novembre 2007, 20h30 - Auditorium : concert Orchestre Harmonie 3ème cycle
8 et 9 Decembre 2007, festival de la radio
10 décembre 2007, 20h30 - Auditorium : les temps moderne II
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11 Février 2008, 18h30 - Audition : concert élèves Sax-Piano du 20ème
12 février 2008, 20h30 - Auditorium : concert piano sax:  I.Poncet, S.Sordet
15 et 16 Mars 2008, journée - Concert & Master Class J.Y.Fourmeau
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1 Avril 2008, 20h30 - Auditorium - Concert Harmonie 3 ème cycle
5 Avril 2008, journée festival des harmonie à Guipavas
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Livre :  Alain SERRES  "Je serai les yeux de la terre" aux Editions Rue du Monde

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En BD : Scott McCloud "Faire de la bande dessinée"

 

 














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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 12:07

Le shakuhachi est une flûte droite à embouchure libre en bambou d'origine japonaise. Évoquant la nature, elle est très utilisée en musique traditionnelle. Le Japonais Yoshikazu Iwamoto en est un des meilleurs interprètes. Le shakuhachi a également été utilisé par des compositeurs contemporains tels que Toru Takemitsu, Ryo Noda ou John Zorn. Le terme shakuhachi signifie « 1,8 pieds », désignant la taille de l'instrument. Il s'agit du composé de deux kanjis japonais :

shaku est une unité de mesure d'environ 30,3 centimètres, divisée en dix sous-unités.

hachi désigne le nombre huit, ici les huit dixièmes de pied.

L'ensemble se lit donc comme « un pied et huit dixièmes », à peu près 55 centimètres, ce qui est la longueur la plus répandue du shakuhachi. En pratique, on en trouve de 1,3 shaku à 3,3 shaku, du plus aigu au plus grave.

Jeu

Un joueur de flûte à bec souffle dans un bec rigide qui conduit l'air dans un sifflet, ce qui ne lui confère qu'un contrôle limité sur la hauteur du son. Le joueur de shakuhachi souffle dans son instrument comme on soufflerait dans le goulot d'une bouteille vide. L'embouchure du shakuhachi présente également un rebord aiguisé, permettant au joueur de contrôler très finement la hauteur du son.

Au niveau du doigté, l'intrument présente cinq trous, accordés selon le système pentatonique, sans demi-tons. L'instrument le plus répandu (1.8 shaku ou 55 cm) donne une gamme pentatonique mineure en ré : Ré, Fa, Sol, La, Do, ré. Toutefois, l'instrumentiste peut jouer sur la puissance et la direction de son souffle ainsi que sur le degré d'obturation des trous pour modifier le son d'un ton complet, parfois plus.

Certains facteurs modernes proposent aujourd'hui des shakuhachi-s à 7 trous permettant de jouer plus facilement une gamme diatonique mineure : Ré, Mi, Fa, Sol, La, Sib, Do, ré.

De ce fait, il s'agit d'un instrument très versatile. Traditionnellement associé au koto et au shamisen dans le cadre des musiques du Bunraku (théâtre de marionnettes), il dépasse aujourd'hui le cadre des arts traditionnels japonais pour être utilisé en jazz ou en musique contemporaine.

Matériaux

Le shakuhachi est usuellement taillée dans une tige de bambou du genre Phyllostachys. Les shakuhachi-s de taille moyenne (proche des 1.8 shaku) possèdent en général 7 noeuds, les grands instruments en comptent parfois plus. La perce est recouverte d'un couche épaisse de laque (ji) permettant un contrôle très strict des cotes intérieures et un accordage très précis. Certains instruments sont dépourvus de cette laque : style ji-nashi. Une pièce de corne de buffle est insérée dans l'embouchure (utaguchi), en général entourée d'une feuille de métal précieux (or ou argent) sur les flûtes de qualité. La forme de l'utaguchi permet de définir l'école à laquelle l'instrument se rapporte. L'utaguchi triangulaire de l'illustration ci-contre est caractéristique de l'école Kinko (Kinko-ryu) ; les utaguchi-s de l'école Tozan sont en forme de croissant.

Histoire

La flûte de bambou arriva au Japon depuis la Chine et la Corée. Toutefois, le shakuhachi porprement dit est nettement distinct de ses ancètres continentaux, résultat de plusieurs siècles d'évolution au Japon.

 

Au Moyen-Âge, le shakuhachi fut associé à la secte Fuke du bouddhisme zen, dont les moines, komuso, utilisaient le shakuhachi comme aide à la méditation. Leurs mélodies (honkyoku) suivaient le rythme de la respiration du moine et constituaient autant un support de méditation qu'une musique.

Sous le shogunat Tokugawa, les voyages étaient vus avec méfiance par le pouvoir. La secte Fuke parvint néanmoins à obtenir une exemption du fait de leur statut de moines mendiants itinérants. Les moines parvinrent même à convaincre le shôgun de leur accorder l'exclusivité de l'utilisation de cet instrument hors des théâtres. En échange, les moines renseignaient le shôgunat, qui de son côté utilisait la tenue des moines, une robe noire et un chapeau tressé couvrant le visage, pour ses propres espions.

La crainte de ces espions du pouvoir central fit que certaines pièces de honkyoku furent utilisées en guise de test. Si un moine suspect parvenait à les exécuter, il était probablement ce qu'il prétendait. Sinon, il s'agissait sans doute d'un espion, qui pouvait alors craindre pour sa vie. Cet usage contribua certainement à l'excellence technique qui fit la répuation de la secte Fuke.

La Restauration Meiji (1868), conduisit à l'abolition de la secte Fuke, suspecte d'entretenir trop de relations avec le shôgunat. La pratique du shakuhachi faut ainsi interdite pendant quelques années. Si les laïcs, qui pouvaient utiliser d'autres instruments pentatoniques, en souffrirent peu, le répertoire des honkyoku fut en majorité perdu à cette époque. Quand la pratique du shakuhachi fut à nouveau autorisée, ce fut sous condition qu'il s'agisse d'un ensemble, avec koto et shamisen, à l'image des accompagnements de kabuki et de bunraku. Il fallut attendre encore plusieurs années avant que le jeu solo en public soit à nouveau autorisé.

Véritable shakuhachi

Il existe une abondance d'enregistrements contemporains, particulièrement chez les éditeurs japonais. Les genres essentiels sont le honkyoku, solo traditionnel, le sankyoku, ensemble avec koto et shamisen et le shinkyoku, musique comtemporaine pour ensemble de shakuhachi et koto. Le shakuhachi est également employé dans les ensembles de musiques du monde.

Shakuhachi et synthétiseurs

Durant les années 1980, l'apparition du synthétiseur popularisa le son du shakuhachi celui-ci était en effet proposé parmi les instruments par défaut sur les synthétiseurs de fabrication japonaise. Anecdotes

Au Japon, le shakuhachi est joué presque exclusivement par les hommes. Incidemment, l'expression jouer du shakuhachi peut s'utiliser avec une connotation sexuelle. 

 

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