Avec Arthur, mardi nous passons notre CFEM, et pour cet examen, nous avons comme œuvres à jouer, Diptères de Risset, Ximix de François Rosse et enfin Pièces Françaises de Fernande Decruck.
Le morceau Pièces Françaises est édité en 1943, il a été écrit pour Marcel Mule, professeur de saxophone au conservatoire supérieur de Paris.
Cette pièce ce présente sous forme de 8 mouvements. Il s'agit en fait d'une suite instrumentale, suite de danse.
1er Tambourin. Vif
2nd Vieux Calvaire. Lent
3e Villageoise. Vif
4e Forlane. Lent
5e L’horloge. Vif
6e Rondel. Vif
7e Rigaudon. Vif
8e Toccata. Vif Avec Arthur nous ne jouerons que les mouvements 1, 2, 4, 5, 7.
TAMBOURIN.
Le Tambourin est un instrument de percussion populaire. Il est composé d’un grand cylindre cour en bois, qui est recouvert d’une peau de bêtes ou de plastique.
Dans Pièces Françaises, le mouvement « Tambourin » à une mélodie qui « sonne » très populaire, il s’agit d’ailleur d’une mélodie plutôt rythmique que mélodique. Il est mentionné au début du morceau, Animé et très rythmé. On doit retrouver dans ce mouvement l’esprit du tambourin populaire. Le Tambourin est également une danse de la suite instrumentale baroque, ressemblant à la bourrée provenant de la Provence et très populaire à la cours.
c'est avec ces deux aspects que l'on doit jouer ce premier mouvement
VIEUX CALVAIRE.
Un calvaire peu prendre plusieurs sens, mais principalement il emploie une connotation religieuse. Il peut s’agir de la colline sur laquelle Jésus à été crucifier, d’une sculpture représentant la crucifixion du Messie ou bien encore un tombeau incorporant l’image de la Piétà. Dans tous les cas, il s’agit bien de religion. Je présume ici que le mouvement vieux calvaire peut avoir une certaine connotation religieuse. Il s’agit d’un mouvement très lent faisant ressortir un sentiment de pathétique. Le mot « plaintif » est mentionné en début de page, c’est un sentiment de douleurs que l’ont doit parvenir à transmettre pendant l’interprétation de ce mouvement.
FORLANE.
La Forlane est une danse traditionnelle Frioul, provenant d'Italie, utilisant une métrique ternaire. Le rythme particulièrement employé est la sicilienne. On retrouvera beaucoup cette danse à l’époque Baroque. Ravel à utiliser cette forme dans Le tombeau de Couperin. Couperin, qui était un compositeur de l’époque Baroque. Contrairement au Baroque, ici, le mouvement doit être joué avec la plus grande expression possible.
L’HORLOGE.
L’horloge… instrument de mesures du temps. C’est également l’instrument qui « conditionne » notre vie, toujours un œil sur l’heure, le temps. L’horloge c’est aussi un élément mécanique, toujours régulier. Ici le mouvement « l’horloge » doit donc être interprété de façon « mécanique ». Il est mentionné vif est léger, comme le cliquetis d’une horloge. Dés les premières mesures, le piano marque bien chaque temps, il marque le mécanisme de cette horloge, le « tic tac ». Puis vient s’ajouter le saxophone au bout de la 2eme mesures avec un thème que l’on retrouvera tout au long de ce mouvement, un Leit Motive, le thème qui rappelle qu’il s’agit bien d’une horloge.
RIGAUDON.
Le Rigaudon est en fait une danse traditionnelle françaises. Elle était dansée en province que ce soit par les paysans ou les gens de la noblesse. Madame de Sévigné l’apprécier tout particulièrement. Il s’agit encore d’une danse de l’époque Baroque.
Ravel l’employa encore dans Le tombeau de Couperin. Dans ce 7e mouvement, chaque phrase, antécédent et conséquent sont commencé en anachrouse, ce qui permet de relancer la danse. Chaque phrase à des carrures de 8 mesures, 4 mesures pour l’antécédent, et 4 pour le conséquent. On peut également noter un contraste entre le staccato très présent et les passage liés, plus lent et plus calme, contrairement aux passage détaché qui sont très agité et mouvementé.